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Benalla : la commission d’enquête du Sénat frappe un grand coup

Affaire Benalla, Macron, l'Élysée
Pointant un «dysfonctionnement majeur » au sommet de l’Etat, la commission des lois du Sénat demande des poursuites contre Alexandre Benalla, et la saisine de la justice concernant d’autres témoignages «incohérents». Un verdict implacable. La Commission des lois du Sénat a frappé un grand coup mercredi en demandant des poursuites contre l'ex-collaborateur d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, mais aussi la saisine de la justice sur les déclarations des principaux collaborateurs du président. « La sécurité du président de la République a été affectée », a affirmé le président de la commission d'enquête Philippe Bas, en présentant le rapport de la commission d'enquête à la presse. Des poursuites pour faux témoignages Dans une lettre au président du Sénat Gérard Larcher, les membres de la commission présidée par Philippe Bas (LR) demandent de « saisir le ministère public des déclarations » des deux intéressés. Comme ils l’ont ensuite expliqué en conférence de presse, ils soupçonnent un « faux témoignage » d’Alexandre Benalla sur le « périmètre de ses fonctions » à l'Elysée et « son rôle dans le dispositif de sécurité du chef de l'État », mais aussi sur l'utilisation de ses passeports diplomatiques. LIRE AUSSI >Les trois infographies pour comprendre les affaires Benalla Alexandre Benalla et Vincent Crase sont en outre soupçonnés d'avoir menti au sujet du contrat de sécurité privée pour le compte du Russie Iskander Makhmudov, alors que les révélations de Mediapart, peut-on lire dans la lettre, laissent supposer « l'implication d’Alexandre Benalla dans la négociation dudit contrat alors que ce dernier était encore en fonction à l'Elysée ». Le faux témoignage devant une commission d'enquête parlementaire est puni de cinq, voire sept ans d'emprisonnement, rappelle la Commission. Les « incohérences » des collaborateurs de Macron Tout aussi explosif pour Emmanuel Macron, les commissaires demandent au bureau du Sénat de saisir la justice pour vérifier « un certain nombre d'omissions, d'incohérences et de contradictions » relevées lors des auditions des plus hauts collaborateurs du chef de l'État. Sont nommés le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et le chef de cabinet Patrick Strzoda, mais aussi le chef du groupe de sécurité de la présidence, le général Lionel Lavergne. La décision finale de saisir ou non la justice reviendra au Bureau du Sénat. Des « dysfonctionnement majeurs » D'une manière générale, la Commission pointe une série de « dysfonctionnements majeurs au sein des services de l'Etat » qui ont pu « affecter » la sécurité du président et « les intérêts » du pays, évoquant des « pouvoirs excessifs laissés à un collaborateur inexpérimenté » et un « sérieux manque de précaution dans la prévention des conflits d'intérêts de certains collaborateurs », en référence au contrat russe. Elle plaide pour la fin des « collaborateurs officieux » au sein de la présidence de la République. Alexandre Benalla et Vincent Crase, au centre de l'affaire ont dormi en prison mardi soir, après la révocation de leur contrôle judiciaire.

 

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